lundi 12 janvier 2009

2009, année européenne

L’année 2008 vient de s’achever et avec elle la présidence française de l’Union européenne. Brutalement assombri à l’été par le conflit géorgien et à l’automne par les premières conséquences sociales de la crise économique mondiale, le contexte de cette présidence était plus que délicat. Au final, l’Europe sera parvenue ces six derniers mois à envisager des instruments de protection communs pour faire face à la fragilité du système bancaire, aura franchi une étape déterminante vers la mise en place de politiques effectives en matière, d’une part, d’immigration et d’asile, d’autre part de lutte contre les bouleversements climatiques.

Les citoyens européens appelés aux urnes
Sur la question des institutions, objet de bien des tourments chez les européanistes de toute obédience depuis plusieurs années désormais, l’impasse ouverte par le « non » irlandais au Traité de Lisbonne en juin 2008 pourrait être surmontée prochainement. En s’accordant sur l’organisation d’une nouvelle consultation des citoyens de l’Eire, les Vingt-Sept se sont inspirés d’une solution de fortune qui avait permis, par le passé, d’adopter le Traité de Nice.
Toutefois, la bouée de sauvetage que constituerait un second référendum n’ôte rien au fait qu’une balise de détresse a bel et bien été lancée, une de plus après les refus français et néerlandais de ratifier le Traité Constitutionnel en 2005. Poser la question de l’assise populaire des institutions communautaire est, plus que jamais, une urgence. Les élections européennes des 4 et 7 juin prochains devront impérativement être précédées d’un vrai débat entre partis politiques. Il importe à ce stade de la construction communautaire que chaque électeur européen puisse avoir l’opportunité de trancher en faveur d’une vision européenne qui corresponde à ses affinités afin de choisir et ne plus subir.

Les Fédéralistes sur le terrain
Le taux d’abstention pourrait, comme en 2004, ternir la désignation démocratique des parlementaires européens. Aussi, faire campagne s’impose pour que, tous, nous prenions conscience des enjeux de la politique communautaire d’aujourd’hui et de demain. Comme annoncé à la fin de l’année derrière dans un précédent article de ce blog, le Parti Fédéraliste animera dans plusieurs régions de l’Hexagone des réunions publiques destinées à sensibiliser les français aux problématiques européennes et au fonctionnement – complexe – des institutions de l’Union. Le débat à Clermont-Ferrand se tiendra vraisemblablement au début du mois d'avril 2009 et devrait être organisé avec la participation de nos amis du Mouvement des Jeunes Européens d’Auvergne. Les contacts sont en cours afin de fixer la date définitive et de proposer une salle aux intervenants et à leur public.
Dans l’attente de ces évènements à venir, l’Antenne Auvergne du Parti Fédéraliste tient à souhaiter à tous les proches de l’idéal européen une année 2009 riche et productive.